PATRICE GUILLON, un auteur atypique qui vous séduira par le réalisme, la dynamique et l’humanisme de son écriture.
Patrice GUILLON un auteur aux couleurs africaines
Patrice GUILLON est français, né à Paris en 1949, d’un père ouvrier et d’une mère femme de ménage. Enfance et adolescence pauvre mais très heureuse. Cesse volontairement et prématurément ses études commerciales à 17 ans avec deux ans d’avance.
Entame une carrière en comptabilité et finance, conformément à ses diplômes techniques obtenus grâce à ses notes très élevées en français et dissertation, ses matières de prédilection. Brillante réussite (cadre à 20 ans) sans réelle satisfaction, ni intérêt intellectuel pour ce qu’il fait. Ce succès lui permet d’évoluer matériellement et d’assumer une vie familiale précoce : marié et père de famille à 21ans.
Reprise des études supérieures à 35 ans, pour obtenir réaliser un rêve ancien, s’expatrier en Afrique. Il s’expatrie au Togo en 1984 pour un grand groupe hôtelier, pendant deux ans avec sa famille. Ce sera son premier révélateur de son lien étroit avec l’Afrique noire.
Interruption de la carrière africaine à cause d’une rechute de la santé de son épouse atteinte d’un grave cancer. Rapatriement sanitaire rocambolesque en période de coup d’état manqué. Décès de son épouse quelques mois plus tard.
Remariage, 3 e enfant, périodes de chômage, divorce. Retour en Afrique en solitaire pour des missions professionnelles de quelques jours à quelques mois. Son absence du continent africain avait duré 14 ans.
Parcours de l’Afrique, de pays en pays, d’hôtel en hôtel. Il observe, écoute, entend, essaie de comprendre, comprend, et croit parfois avoir compris, rencontre des personnages hauts en couleur, atypiques comme lui. Période enrichissante pour son imaginaire, et ses rêves accumulés en lui, ignorés et inexploités jusque là.
Rencontre de Solange en 2001, une extraordinaire jeune femme rwandaise. Mariage après des années de galères administratives et de revanche sur son douloureux passé de l’époque génocidaire. Elle le réhabilite à ses propres yeux, et devient son miroir. L’auteur se sent renaître et trouve en lui une énergie nouvelle. Il baigne dans le bonheur, et
éprouve l’envie d’écrire, puis, il a le courage de le faire, ce qu’il n’avait jamais cru possible auparavant.
Il travaille beaucoup à la rédaction. S’engage avec passion, s’invite dans la vie de ses personnages, et devient un voyeur sain d’esprit. Il entre dans leur peau et leur cœur, imagine leurs souffrances physiques, leurs émotions, jusqu’à les ressentir. Il se sent parfois dépassé par son livre. Il en oublie souvent qu’il est le manipulateur des acteurs et qu’il tire leurs ficelles. Il s’impatiente de connaître la fin des histoires. Ses rêves, deviennent des histoires plausibles ou du domaine de la pure fiction.
L’Afrique est son inspiratrice première. L’action se passe sur ce continent.
Les aventures sont vécues dans des pays, en suivant la trace des pas de l’auteur. Les sujets se basent sur des faits sociaux réels, dont certains s’inspirent d’évènements personnellement vécus, et de personnages rencontrés.
Il ose partager ses premiers écrits avec des amis. Une d’entre elle lui fait rencontrer un réalisateur africain célèbre, Henry Duparc ( Bal Poussières, primé au festival de Ouagadougou) qui lit une de ses nouvelles et l’apprécie ( La pupille de Mamywatta) . Il lui conseille de publier en France. L’auteur ne connait rien du monde de la littérature. Il se livre naïvement à un éditeur à compte d’auteur en 2003, lui confiant son premier thriller (Les crocs du fleuve éditions Thélès Paris ). Comme tout novice, il finance sa maquette, sans pour autant obtenir les prestations attendues en contrepartie, pour optimiser la commercialisation, et dépasser en exemplaires le total des membres de sa famille et mêmes s’ils sont nombreux, celui de ses amis.
Publier n’était pas pour l’auteur une motivation financière. Il voulait tout d’abord laisser à ses enfants, son épouse, et ses amis, une empreinte ou testament de sa sensibilité, la preuve de sa capacité à produire quelque chose d’original, de très personnel , et d’intime, hors du domaine professionnel.
Son premier livre imprimé en mains, l’auteur prendra conscience du chemin parcouru, et de l’important travail fourni. La relecture du texte, page à page, lui fera découvrir dans l’expression des personnages, et les mots spontanément choisis, des sentiments intimes personnels et des traits de sa propre personnalité qu’il n’avait pas encore véritablement soupçonnés.
Il réalisera qu’il a réussi par l’écriture à se mettre à nu sans pour autant avoir écrit une autobiographie.
Il sera très fier de lui peut – être pour la première fois de sa vie, et regrettera que son livre ne puisse connaître, une diffusion élargie.
Il continuera à écrire mais abandonnera à regret l’idée de publier se résignant à tenter de ne satisfaire que ses relations.
Patrice GUILLON aujourd’hui en retraite dans la région parisienne avec sa fille et son épouse est enfin disponible pour tenir son rôle d’auteur à temps plein. Sa passion pour l’écriture est toujours en lui. Il s’implique dans de nouveaux romans traitant de sujets qu’il avait mis en réserve et qui lui tenaient à cœur. Il s’ interroge à nouveau sur la nécessité d’éditer ses écrits. Il reste persuadé qu’un livre écrit avec foi et courage, doit vivre autrement que chez quelques lecteurs admiratifs de leur ami l’auteur. Il doit se partager et être dupliqué et accessible à un nombre moins restreint.
Il a découvert dans le processus de la composition littéraire, qu’il manque un maillon entre lui et le un véritable éditeur et non simple imprimeur : l’agent littéraire.
Il va tout mettre en œuvre pour proposer ses romans et nouvelles à ce professionnel et essayer de le convaincre de son ambition à devenir un auteur à part entière, un auteur qui publie, et qui se soumet à l’avis des professionnels pour persévérer et s’améliorer, et atteindre des lecteurs anonymes.
BIBLIOGRAPHIE DE PATRICE GUILLON
NOUVELLES (AVENTURES FICTIONS COMEDIES )
Par-dessus la jambe de bois Juin 2001
Seul mineur sol majeur Aout 2001
La Pupille de Mamywatta Novembre 2001
La bouteille et l’amer Juin 2009
Les chassés croisés du cœur juillet 2009 destiné à CANAL 2 Cameroun
Black white mic mac chez les Helvètes Janvier 2011
Les griffes de l’ile aux griffes janvier 2011
Martin prêcheur février2011
Jeux de mails jeux de vilains avril 2011
Serial Zeimer octobre 2011
Les bobards de Babar ( en cours d’écriture)
ROMAN (POLICIER POUR ENFANTS)
Pifette et les tags mystérieux avril 2005 en collaboration avec sa fille NELLY
ROMANS AVENTURES POLICIERS FICTIONS
Série de 4 romans avec le même couple d’enquêteurs
1/ Les crocs du fleuve septembre 2001 Edition Théles 2e trim 2003 catalogue FNAC
Présentation au salon du Polar de Lens en Avril 2005
2/ Ostrich park novembre 2001
3/ L’œil du Touargui septembre 2003
4/ Euphanthypnexcitine mars 2005
RESUMES DES ECRITS ou 4 e pages de couverture
PAR-DESSUS LA JAMBE DE BOIS
Fleury sur Charme ! Joli nom pour une ville dont l’industrie première est l’armement, et principalement la fabrication des pièces composant les célèbres et cruelles mines anti – personnel. « Chez GIAFF Industrie, on fait ce qu’il y a de meilleur et donc de plus mortel. » Les salariés n’en doutent pas. Hubert Foisseaux contremaître à la chaîne, et délégué du personnel, est aussi un grand chasseur. Cette passion lui a toujours valu les meilleures relations avec le PDG de la boîte, lui – même un bon coup de fusil. Le patron souhaitera éloigner son délégué lorsque les affaires déclinantes commenceront à laisser place aux revendications sociales. Aussi, Hubert appréciera le cadeau d’un séjour en Afrique, plus précisément en Ossiwy, là où l’on peut tirer le fameux buffle tacheté. Seul inconvénient, mais pas des moindres, le pays est frontalier avec le Jemala, un état mis à feu et à sang par une guerre fratricide au seul réel intérêt des marchands d’armes… et de mines……dont GIAFF. Le buffle tacheté traverse facilement les frontières, comme le font les hordes de paramilitaires sauvages. Hubert va apprendre l’Afrique, la vraie celle qui lui fera mal et même très mal.
L’auteur nous offre un très joli conte de fée pour adultes, alternant l’horreur et l’amour. Il l’a traité avec naïveté, sans jamais oublier cette bonne dose d’humour souvent noir, avec laquelle il nous avait déjà conquis dans ses précédents ouvrages.
SEUL MINEUR SOL MAJEUR
L’auteur s’est inspiré de l’histoire personnelle d’un ami Guinéen, très doué en musique et qui lui avait confié avoir fabriqué sa première guitare électrique puis avoir fuit son pays durant les évènements de la fin des années 60. Sa rencontre avec Catherine est tellement véridique que l’auteur la recherchera lui – même en France 30 ans après. Malheureusement, il échouera dans sa démarche.
L’amour que l’on porte à un objet, peut – il s’imprégner dans celui – ci au point de l’humaniser ? L’auteur refuse de ne pas y croire. Il pense qu’il suffit d’attendre les progrès de la recherche scientifique pour imaginer que cette guitare magique, nommée Sally aurait pu exister. La littérature n’a t – elle pas de tous temps devancé les découvertes scientifiques? Ne suffit – il pas de regarder les doigts d’un virtuose courir sur les cordes d’un instrument et d’apprécier les sons qui en ressortent, pour commencer à se convaincre qu’il y a début bien là un début de symbiose entre l’objet et lui ?
Patrice Guillon vient de nous emmener une nouvelle fois au cœur de son imagination, dans une histoire chargée de sa sensibilité, d’émotions et d’amour. On ressent la force de son implication personnelle dans ce qu’il nomme lui – même une vraie fausse histoire. L’ami à qui il a dédié cette nouvelle, lui a fait part de son étonnement d’y avoir lu des évènements et faits qui se sont réellement passés comme ils sont décrits, mais qu’il ne lui avait jamais ni confiés, ni détaillés
LA PUPILLE DE MAMYWATTA
« Une vraie fausse histoire vécue par son auteur dans un rêve réel »
L’auteur pouvait – il trouver une autre définition à cette nouvelle fantastique après implication aussi forte de sa part, au delà de son clavier et peut – être même de son imagination? Il l’a ressentie sur place, en Guinée, à Conakry, à proximité d’un cimetière de bateaux.
A – t – il été convaincu de l’existence de cette célèbre sirène de la côte ouest africaine, cette Mamywatta , cette jeteuse de diamants?
On pourrait être tenté de le croire, sinon comment affirmerait – il qu’elle n’est pas blanche, mais bien noire, comme les femmes de cette contrée ? Comment saurait – il qu’elle porte une robe de dentelles blanches, composée de la mousse fine de l’écume des vagues ?
Et Théo, ce marin au cœur énorme, l’a- t – il réellement rencontré ?
Est- ce si extraordinaire, un marin amoureux ? Non ! Mais celui – ci était un amoureux fou, ou peut – être même un fou amoureux, amoureux de ……………
L’auteur, avec son premier roman « les crocs du fleuve » nous avait déjà attiré dans ses filets entrelacés de fils imaginaires et noués de vécu. Cette fois – ci, il n’utilisera qu’un seul appât, un mélange de tendresse et d’amour, auquel le lecteur ne pourra que se laisser prendre et entraîner jusqu’au fond de son cœur.
Il ne pouvait trouver illustratrice plus inspirée, que Marie Annick Convenant, l’épouse d’un marin, d’un capitaine qui a coulé avec son navire, il y a quelques années au large de Saint – Malo. Mais là, c’est une autre histoire. Malheureusement celle – ci est véridique, et nous expose à croire aux plus folles, et pourquoi pas, même à celle de la Pupille de Mamywatta.
LA BOUTEILLE ET L AMER
L’auteur nous transporte encore cette fois – ci en Afrique, son continent d’adoption depuis plus de quatorze ans. Un pays, une ville, un port fluvial, imaginaires ? Peut – être pas tant que cela. Une ambiance tropicale lourde, propice à la nostalgie, dont il saura nous transmettre la désagréable sensation d’étouffement.
Des personnages forts attachants ou très détestables comme il a toujours su nous en révéler. Des personnages proches de ceux qu’il rencontre et qu’il caricature. Deux épaves échouées, un vieux chalutier rouillé, et Ariel, un marin perdu, un homme hanté par son passé, lourd d’un secret qui ne cherche qu’à ressurgir et lui pourrir ce qui lui reste de vie et d’espoir.
Et puis, il y a cette bouteille à la mer, qu’il va repêcher. Quel message lui apporte- elle ? Et puis cette jeune femme, plus qu’attachante, cette Mary Poppins, passant là, dans sa vie comme une merveilleuse fiole de parfum flottante, il va la repêcher aussi, mais saura- t – il la garder ? Osera – t – il faire redémarrer son cœur, appareiller pour se laisser aller à vivre et aimer de nouveau ?
LES CHASSES CROISES DU CŒUR
Un jeune couple de cadres camerounais Stella et Jean. Aucun enfant n’a pu être créé dans leur union. C’est lui ou c’est elle qui est stérile ? Ou bien sont – ils incompatibles ensemble ? Sujet relativement tabou.
Philippe, un ami d’adolescence de Jean, va subitement s’imposer dans sa vie, dans leur vie.
Un changement brutal dans l’existence des hommes et des femmes peut- il produire une récréation? Une procréation ? Des procréations?
Même les années qui passent ne peuvent changer les destins, effacer les secrets.
La chute de cette petite comédie, va faire tomber de très haut les quatre personnages devenus des mamas et des papas.
MARTIN PRECHEUR
Une très belle histoire d’amour entre un français et une africaine de la région des grands lacs d’Afrique, avec pour témoins et complices un couple d’oiseaux Martin- Pêcheur. Cela tombe bien : lui il s’appelle Martin et elle Colombe.
Le déclenchement d’une nouvelle guerre dans cette région va les séparer physiquement et compliquer leurs retrouvailles.
Ce billet de banque, va – t – il jouer son rôle symbolique final, de billet doux ?
L’auteur a voulu faire part à ses lecteurs d’une de ses plus importantes convictions personnelles : l’amour est plus fort que tout.
Un roman émouvant pour les amoureux d’hier, d’aujourd’hui et de demain et aussi pour les bienheureux, ceux qui le sont en permanence. Le cadeau idéal pour la fête de la Saint valentin.
Comme dans chacun de ses romans et de ses nouvelles l’auteur, Patrice Guillon, nous fait partager sa passion pour le continent africain.
Il vient encore là de démontrer, que sur la base d’un sujet classique, il a été capable de nous offrir une histoire originale, jouée par des acteurs atypiques, nés tantôt de son imagination débordante, mais souvent de la transformation des personnages de sa propre vie. Son style d’écriture reste simple, imagé et facile d’accès. Il a su parachever l’ensemble en saupoudrant délicatement quelques pincées de symboles, de croyances, avec un zeste de mystique, un autre de mythique, et le tout réchauffé par un voile transparent de poésie.
Il vit toujours en Afrique, plus précisément au Cameroun. Il n’est donc pas près d’être à cours d’idées.
JEUX DE MAILS JEUX DE VILAINS
Une jeune et belle femme découvre que son mari connait son code e mail et prend connaissance en cachette de son courrier. Elle va créer l’adresse d’un homme imaginaire et s’inventer une correspondance avec lui. Le comportement de son mari la poussera à dépasser la limite qu’elle s’était fixée et ira jusqu’à l’adultère, virtuellement. Son mari va tout faire pour découvrir l’identité de » l’amant » de sa femme. Le hasard des chiffres et des lettres va lui donner toutes les raisons d’identifier un coupable pourtant innocent. Il va alors mettre en place une vengeance diabolique contre les deux amants virtuels.
SERIAL ZHEIMER
Des dizaines de vieux meurent soudainement dans les rues et dans les caves d’immeubles. Non ! Ce ne sont ni les œuvres de la grippe ni de celles de ses vaccins. …
En plus les drames surviennent dans un même bloc d’habitations du 13 e arrondissement de Paris, dont trois rues forment un triangle. Le triangle de la mort. On ne peut voir dans ces actes, que la main et l’esprit diaboliques d’un serial Zheimer. C’est ainsi que Charles Caumes, un ancien inspecteur principal en retraite de 90 ans, et sa voisine de palier Désirine Vateson, une jeune inspectrice de police, ont qualifié le tueur en série.
Sur fonds de plaisanterie et de gueuletons pris ensemble régulièrement et malgré l’hécatombe, ils vont devenir de grands compères, puis des amis, pour finir par se reconnaître comme n grand père et petite fille. Une petite fille qui a tellement manqué à Charles depuis plus de 37 ans, au point de le rendre révolté, asocial et d’avoir malheureusement quelque peu dérangé son esprit.
Patrice Guillon réussira une nouvelle fois, dans un polar original, à manier l’humour plutôt noir avec la blancheur d’un amour pur, et à nous présenter des personnages atypiques très attachants.
PIFETTE ET LES TAGS MYSTERIEUX
Après avoir partagé cette première aventure, et prononcé de nombreuses fois ces mots magiques, tu auras mérité de devenir un nouveau « coprioterre ». Mais attention ! Ce n’est pas n’importe qui un « coprioterre »……..
Patrice Guillon auteur de romans policiers et d’aventures pour adultes, nous avait déjà entraînés dans une franche distraction, par son style original, particulièrement imagé et humoristique.
Nelly, sa fille, une petite Rwandaise de sept ans, qu’il a surnommé Pifette, lui a donné un sérieux coup de main pour composer ce premier polar pour enfants. Il ne restait à l’auteur que la partie la plus facile : la rédaction.
Un roman noir, écrit par un grand « nègre » blanc, pour le compte d’une petite noire… un livre pas commun n’est – ce pas ? Et qui peut même être prêté aux parents…..
LES CROCS DU FLEUVE
4e page de couverture Edition Thélès
C’est le premier roman de Patrice Guillon. C’est original et captivant. Le style est unique, par sa charge en humour. Les scènes nous sont décrites simplement mais avec une palette de couleurs digne de celle d’un impressionniste. Les personnages sont présentés avec un tel réalisme, qu’on en oublierait qu’ils sont caricaturés. L’auteur aime les contrastes, le noir et le blanc, la tendresse et la cruauté, l’amour et la haine. C’est simple et complexe à la fois, léger et grave, pur et sale.
Difficile à cataloguer, ce livre ! Un roman policier et d’aventures ?
Oui, mais avec en plus beaucoup d’humanité, et un zest de poésie, juste ce qu’il faut, là où cela fait du bien.
Résumé : les crocs du fleuve
Cette série de noyades du dimanche, ne pouvait être l’œuvre des silures de la Saône? Mais alors, à qui imputer les cruelles marques constatées sur les dépouilles des victimes ? Des animaux chargés de haine, et qui de surcroît connaîtraient l’alphabet ? Julia et Pierre, ex amants, renoueront en prenant le prétexte de mener l’enquête sur ce mystère. Auraient – ils imaginé que « les crocs du fleuve » les entraîneraient jusqu’en Afrique Noire, là où l’Homme peut encore tout se permettre de faire, même ce qui semble appartenir à la fiction ………… ?
L’eau y est si claire que l’on pourrait s’y baigner, ou plutôt s’y noyer.
Un peu à l’écart d’une petite ville bourguignonne, la Saône, bordée d’une nature encore très sauvage, offre une belle plage aux touristes et aux habitants de la région. C’est l’été, les vacances, mais des noyades successives vont tout gâcher.
Faute de retrouver immédiatement les corps des victimes et d’apporter des explications à ces drames, les rumeurs occuperont ce vide. Les plus folles hypothèses seront avancée, comme celles d’accuser les silures, ces poissons – chats de plus en plus gros, qui depuis une vingtaine d’années remontent les fleuves depuis l’Europe de l’Est.
Les premiers corps retrouvés portent des traces de morsures suspectes, qui dérouteront les plus acharnés de l’hypothèse « silures ». Ces poissons n’ont pas de dents, et encore moins de crocs……
Cette surprenante découverte, va obscurcir encore plus le mystère. Quel est ou quels sont les véritables meurtriers, car on découvrira que ce sont bien des crimes ? Y – a t – il un lien entre le ou les auteurs de ces tueries et leurs victimes ?
Julia et Pierre vont se retrouver sur les lieux des disparitions et reconstruire leur couple. Ils vont mener une enquête parallèle à celle de la police et découvriront la vérité, après une aventure qui les aura entraînés jusqu’en Afrique Noire, là où l’homme peut encore tout se permettre de faire, même ce qui semble appartenir à la fiction.
Patrice Guillon parcourt l’Afrique depuis des années. Le regard qu’il porte autour de lui, est chargé d’humour. Ses personnages sont – ils totalement caricaturés ou bien ont – ils en eux une part de réalité à peine costumée ?
Il ne va pas s’arrêter en si bon chemin et nous promet de récidiver. Ses héros vont vivre d’autres histoires, encore plus fantastiques. De quoi faire passer encore de bons moments aux amateurs des Crocs du Fleuve.
OSTRICH PARK
Parents : « Empêchez vos enfants de maltraiter les animaux. »
Cette peste de gamin avait fini par dépasser les limites de la cruauté. A force de s’acharner sur ce grand spécimen d’autruche mâle derrière les grilles du parc zoologique, il avait gravement blessé l’animal, déclenchant sa haine. La bêtise de trois cambrioleurs, et la consommation de produits chimiques agricoles, auront – ils été les seuls éléments expliquant la transformation physique de Swallow, en un oiseau géant, maître des terres et des airs, et son intelligence de « fourchette « en un esprit diaboliquement vicieux , cruel et communicatif ?
Julia et Pierre Allingé, que l’auteur nous avait déjà présentés dans son premier roman, les Crocs du Fleuve, vont par hasard être mêlés à cette aventure diabolique. La poursuite de Swallow, de ses femelles et de sa progéniture les transportera sur le continent Africain, là où la misère humaine nourrit les plus grands appétits de cruauté.
Patrice Guillon nous avait déjà invités à l’évasion avec son premier roman « Les crocs du fleuve ». Il a persisté, nous entraînant cette fois – ci dans une imagination plus que débordante.
Il n’a pas oublié d’ajouter la bonne dose d’humour toujours bien venue pour s’extraire quelques heures d’un quotidien trop souvent triste et rationnel. Il n’en aura toujours pas fini après cette histoire d’autruches mutantes. Attendons- nous à revoir Julia et Pierre. Deux autres aventures sont déjà écrites dans la tête de l’auteur …
L ŒIL DU TOUARGUI
Un targui des touareg, sans le « s » du pluriel. Voilà ce que nous apprendra ce roman en plus de la confirmation du proverbe qui dit que la curiosité est un vilain défaut. Le targui Mouoli en aura l’amère confirmation. Il dort secrètement sous son stand placé dans le hall face aux ascenseurs de l’Hôtel du Sang du Peuple. Il espionne au travers des yeux d’un tigre du Bengale, grâce à deux trous percés dans ce drap décoratif. Il sait tout ce qui se passe dans cet hôtel. C’est une distraction avant de faire partie de son travail commercial. Il va être le témoin d’un complot destiné à attenter à la vie d’une personnalité américaine lors d’une conférence qui se déroulera dans cet établissement de Lagabji capitale du Toumal, un des plus pauvres pays d’Afrique.
Il ne sait plus comment faire et craint pour sa vie s’il dénonce les terroristes. Il va tout de même tenter d’informer un couple de français parmi ses clients étrangers. Pierre et Julia se rendront sur place mais ne pourront obtenir un tête à tête avec lui. La sienne aura été tranchée par un sabre, un vrai coup de maître.
L’auteur nous fera découvrir un pastiche du monde du renseignement représenté par des personnages certes caricaturés , mais que tout voyageur en Afrique reconnaitra dans les clients de ce genre d’hôtels, lesquels, de célèbres palaces sont devenus en quelques décennies de véritables bouges.
Après les crocodiles et les autruches, ( les crocs du fleuve et ostrich park) , quel sera l’animal central de ce troisième épisode de roman d’aventures policières de l’auteur ?
Patrice GUILLON n’a pas eu l’ambition de rédiger un ouvrage technique ou historique sur le renseignement. Il a voulu simplement se moquer en pastichant. N’est – ce pas une des meilleures contestations ou critiques que de plaisanter sur les sujets graves ?
Le pays et sa capitale existent, de même l’hôtel, mais sous d’autres noms.. L’auteur y a séjourné plusieurs mois avant qu’il ne soit restauré. Le stand du Targui a été malheureusement supprimé. Il s’appelait Maoli ce sympathique Targui . D’ailleurs, il s’appelle toujours comme cela, car sa mort est une plaisanterie dans l’œil du Touargui, convenue entre lui et son ami Patrice Guillon.
Un romancier a tous les droits. Se permettra t – il de lui redonner la vie ?
EUPHANTHYPNEXCITINE
Paul Edouard Pageot, ingénieur chimiste de 77 ans, n’est pas un résident de maison de retraite ordinaire. Aveugle et atteint de la maladie d’Alzheimer, il est privé depuis peu de la mémoire d’une partie de son passé. Il ne supporte plus sa condition, et rejette les visites de son épouse et de sa famille. Sa vie basculera à l’arrivée d’une nouvelle aide- soignante, une jeune africaine. La présence de cette femme embaumée du parfum du souvenir lui deviendra très vite indispensable.
Un vieillard peut-il encore tomber amoureux ? C’est ce qui lui arrivera, sur fond de musique nostalgique.
Jusque – là, l’auteur nous aura accompagnés dans le domaine du plausible, comme il l’avait fait dans tous ses précédents romans.
Mais le vieillard réalisera que cette jeune femme, est bien celle qu’il a aimée comme un fou, trente années auparavant lorsqu’elle n’avait que vingt ans. 20 ans +30 ans = 50 ans. Le compte serait bon, si aujourd’hui Daphrose n’avait pas que trente ans seulement ….
Julia et Pierre Allingé, détectives privés, s’impliqueront à fond dans cette aventure. Pourront – ils découvrir le sens de ce mot mystérieux : « Euphanthypnexcitine » ?
Patrice Guillon nous a présenté un nouveau roman inclassable. Un policier ? Une aventure fantastique ? Un roman d’amour ? Un ensemble de tout cela ?
Une histoire débordante d’imagination. Un divertissement assuré.
BLACK WHITE MIC MAC CHEZ LES HELVETES
Il n’y a pas que les blacks qui font du micmac mais également les blancs.
Isidore ou Omar, et sa fiancée Yolanda, ou bien Odile, ou aussi Olive, tomberont tous deux dans le piège de la facilité grâce à leur jeunesse, leur physique attrayant, et leurs ambitions matérielles démesurées. Ils profiteront de la renaissance psychique et physionomique d’une vieille femme rafistolée, dont le plus grand luxe est de s’offrir des grands balaises musclés Camerounais.
« Généreuse », oui, en tout cas en apparences, elle acceptera d’exporter « le mâle et la femelle » en Suisse. Ne jamais prendre les généreux pour des pigeons, car les pigeons ont un bec et d’autres façons de punir. La m…… dans laquelle, les deux aventuriers se retrouveront, n’est pas de la fiente, malheureusement, car celle – ci est considérée comme porte bonheur.
Les deux tourtereaux, faux demi- frère et fausse demie – sœur vont regretter amèrement, et pour toujours de s’être envolés de Douala, et d’avoir emprunté le chemin du diable. Ils vont vivre l’intolérable, l’insupportable, mais le pire sera toujours à venir.
LES GRIFFES DE L ILE AUX GRIFFES
«Les temps changent et nous changeons avec eux » comme l’avait dit Lothaire 1er, un roi de France.
Gédéon Brossard était un jeune homme, timide, effacé, et même aurait -on pu dire, raté. Il rencontrera son opposée, en la célèbre actrice Gina Bellinda. Le hasard va les mêler tous deux dans une aventure hors du commun, lorsqu’ ils échoueront sur une île déserte. Ils n’auront d’autre choix que de vivre ensemble, alors que rien ne les prédestinait à un tel rapprochement. Contrairement à la logique, leur personnalité respective évoluera et se transformera au point de s’inverser : l’homme s’affirmera et prendra le dessus, la femme subira son joug. L’algue rouge qu’ils consommeront aura – elle été la seule explication à leur comportement diabolique ? L’être humain n’est – il pas capable de se dédoubler et montrer une toute autre personnalité, selon les circonstances, l’environnement, l’entourage, et l’érosion due au défilé du temps ?
Quelles sont donc ces griffes auxquelles ce titre «Les griffes de l’Ile aux Griffes » fait allusion ?
Patrice GUILLON vous fera découvrir ce mystère. Ce qui est sûr c’est que nous retrouvons la sienne, de griffe, dans ce polar- fiction, c’est – à – dire la marque de sa débordante imagination, avec son style humoristique ponctué de touches burlesques.
Son but de distraire le lecteur, tout en le laissant souffler grâce au rythme donné par des courts chapitres, est encore une fois atteint.