Être aveugle n’est pas synonyme d’impossible !

( Ou les travaux d’un Hercule des temps modernes )

Je connais Robert depuis bien longtemps et je l’aide régulièrement côté entretien car une maison est toujours, avec le temps, une source de problèmes. Depuis plus de vingt ans, nous avons appris à nous connaître jusqu’au jour où surgit, pour moi, l’inédit, l’impensable. Il m’avait dit « Tu vois, ma pelouse, c’est n’importe quoi et j’aimerais bien avoir un vrai gazon ». Le coût d’une société de jardinage étant très élevé, je lui suggérai « audacieusement » de bêcher lui-même les 200 m2 de jardin. Je l’avais déjà fait chez moi dans le passé en me disant qu’en bêchant 2 m2 tous les soirs après le travail, je mettrais 3 mois. Et cela a parfaitement réussi. Mais cette fois-ci, le laboureur avait le handicap de ne pas pouvoir voir ce qu’il faisait. Eh bien, Robert a trouvé les astuces pour se repérer au sol et a tout retourné en dix jours. Je pense qu’il a été le premier surpris par ce résultat qui lui prouva qu’il avait au fond de lui une volonté et une persévérance hors norme.

(Photo du gazon final 2 ans après au moment de l’extraction de la souche de lauriers)

Ce n’était que le début des surprises car il sentait au fond de lui-même ce besoin de créer en modifiant l’invisible et en lui donnant une réalité physique. De plus, ayant abandonné le tandem, il conservait un grand besoin de se dépenser physiquement. Il fit découper l’énorme sapin qui dépareillait son jardin par un bûcheron de ses connaissances et celui-ci laissa sur place une énorme souche d’un tronc de 70 cm de diamètre, ainsi que les grosses racines superficielles. Ce fut son deuxième exploit, ce que lui préfère appeler « réalisation insolite », car il savait désormais que les limites du possible s’étaient beaucoup éloignées. Le plus compliqué pour un non-voyant était de travailler avec une hache et plus encore avec une tronçonneuse ! C’est là que le petit Brian venait le soir à la sortie de l’école pour l’aider (notamment à affiner ses repères). Son frère, Dylan et moi-même donnaient aussi un coup de main pour découper le tronc avec une méga tronçonneuse. Mais pour couper les énormes racines, il fallait creuser profondément autour et au-dessous, un travail de taupe en somme, « tout désigné pour moi », me dit Robert qui ne manque pas d’humour. Il y a consacré moins de deux semaines. Le plus difficile fut de couper le pivot central qu’il a laissé finalement à 20cm sous le niveau du sol. 

(Ci-dessous Bryan la terreur des bucherons )

Plus tard, il a décidé de couper les troncs d’une cépée de lauriers qui atteignaient 8 mètres de hauteur et 15 centimètres de diamètre en moyenne. Il restait donc une souche énorme enchevêtrée de 4m de large et 2 m de profondeur, appliquée contre le mur du voisin. Au début, on a essayé de la détruire écologiquement avec de l’ail planté dans des trous percés verticalement, car l’ail en poussant dégage des toxines qui détruisent les souches. Le résultat fut décevant au bout d’un an. Et un jour, en visitant l’ami Robert, je vis qu’il avait entrepris de déterrer tout seul cette souche qui devait faire au total au moins 2 tonnes avec des milliers de radicelles s’enfonçant depuis probablement plus de 40 ans dans le sol. Impossible, me diriez-vous ! Mais non, pour l’ami Robert, tout était devenu possible, même s’il fallait utiliser un cure-dent pour gratter la terre. Dans ses vies antérieures, il avait peut-être été castor, taupe, fourmi, sanglier, etc. Alors, il lui a fallu de nombreux outils : sécateurs, scie égoïne, grattoirs, hache, cognée, tournevis, coins, crics, perceuse, palans, tirefort, etc. Toutes les semaines, je venais voir l’avancement des fouilles, lui donnant un coup de mains et inventant des stratégies de levage car la moindre radicelle résiste à une tonne de traction. Il a réussi à casser le palan supportant 2 tonnes ! Le tirefort se déforma complètement. La présence de terre usait rapidement les chaînes des tronçonneuses et il fallait tout couper manuellement sous la souche, ce que fit Robert, « la taupe ». Les coins ne servaient pas car ils restaient coincés à cause de l’élasticité rémanente du bois de laurier. Au final, c’est avec des milliers de coup de cognée (hache de bucheron) que Robert arriva à fendre les blocs de souches en deux, puis les deux moitiés en deux, etc. L’aide de Dylan et Bryan lui furent là encore d’un grand secours. Tout ce travail a duré plus de 2 mois, mais qu’importe le temps … l’objectif était atteint !

(photos de plusieurs phases)

Ce qui est magnifique dans cette histoire, c’est qu’elle peut donner l’espoir à ceux qui démissionneraient devant une tâche qui les dépasse en apparence. Il faut savoir que tout devient possible avec la foi, la volonté, la persévérance, d’abord la disposition à essayer (qui ne tente rien n’a rien), et je dirais même la rage de vaincre ses ennemis que sont la peur, le doute et la démission.

Personnellement, je suis un bricoleur universel, aimant la création d’espaces et les inventions en tous genres. J’ai dit à Robert « Je ne connais pas de voyant qui aurait fait ce que tu as réalisé là, qui s’y serait même aventuré. Mais pour lui, m’expliqua-t-il, ce ne fut que plaisir, l’amour de l’activité physique, ainsi que la joie à découvrir le réalisable.

Comme beaucoup d’entre vous, je connais bien sûr le « discours » de Robert, mais je connais aussi celui-ci dans son quotidien. Ce qu’il nous dit, il le manifeste. Sans prétention ou plutôt en m’amusant un peu, j’ai voulu ici illustrer surtout qu’en effet, Robert est ou fait ce qu’il dit, ce dont il nous fait le partage. Il nous parle savamment de notre conditionnement, de nos blessures, connaissant surtout bien les siennes, et il nous invite, veux-je dire, à les considérer de près ou plutôt en profondeur, à aller « couper le mal à sa racine ». En quelque sorte, nous l’avons vu à l’œuvre !

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Ecriture et épanouissement personnel

Ce site donne l’occasion à tous d’écrire (philo, yoga, spiritualité, psychologie, développement personnel, etc.)

www.coecrire.fr

 

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Patrice GUILLON, un auteur aux couleurs africaines.

 

PATRICE GUILLON, un auteur atypique qui vous séduira par le réalisme, la dynamique  et   l’humanisme de son écriture.  

Patrice GUILLON auteur aux couleurs africaines

Patrice GUILLON un  auteur aux couleurs africaines

Patrice GUILLON est français, né à Paris en 1949, d’un père ouvrier et d’une mère femme de ménage. Enfance et adolescence pauvre mais très heureuse. Cesse volontairement et prématurément ses études commerciales à 17 ans avec deux ans d’avance.

Entame une carrière en comptabilité et finance, conformément à ses diplômes techniques obtenus grâce à ses notes très élevées en français et dissertation, ses matières de prédilection. Brillante réussite (cadre à 20 ans) sans réelle satisfaction, ni intérêt intellectuel pour ce qu’il fait. Ce succès lui permet d’évoluer matériellement et d’assumer une vie familiale précoce : marié et père de famille à 21ans.

Reprise des études supérieures à 35 ans, pour obtenir réaliser un rêve ancien, s’expatrier en Afrique. Il s’expatrie au Togo en 1984 pour un grand groupe hôtelier, pendant deux ans avec sa famille. Ce sera son premier révélateur de son lien étroit avec l’Afrique noire.

Interruption de la carrière africaine à cause d’une rechute de la santé de son épouse atteinte d’un grave cancer. Rapatriement sanitaire rocambolesque en période de coup d’état manqué. Décès de son épouse quelques mois plus tard.

Remariage, 3 e enfant, périodes de chômage, divorce. Retour en Afrique en solitaire pour des missions professionnelles de quelques jours à quelques mois. Son absence du continent africain avait duré  14 ans.

Parcours de l’Afrique, de pays en pays, d’hôtel en hôtel. Il observe, écoute, entend, essaie de comprendre, comprend, et croit parfois avoir compris, rencontre des personnages hauts en couleur, atypiques comme lui. Période enrichissante pour son imaginaire, et ses rêves accumulés en lui, ignorés et inexploités jusque là.

SolangeB2014Rencontre de  Solange en 2001, une extraordinaire jeune femme rwandaise. Mariage après des années de galères administratives et de revanche sur son douloureux passé de l’époque génocidaire. Elle le NellyB2014réhabilite à ses propres yeux, et devient son miroir. L’auteur se sent renaître et trouve en lui une énergie nouvelle. Il baigne dans le bonheur, et

éprouve l’envie d’écrire, puis, il a le courage de le faire, ce qu’il n’avait jamais cru possible auparavant.

Il travaille beaucoup à la rédaction. S’engage avec passion, s’invite dans la vie de ses personnages, et devient un voyeur sain d’esprit. Il entre dans leur peau et leur cœur, imagine leurs souffrances physiques, leurs émotions, jusqu’à les ressentir. Il se sent parfois dépassé par son livre. Il en oublie souvent qu’il est le manipulateur des acteurs et qu’il tire leurs ficelles. Il s’impatiente de connaître la fin des histoires. Ses rêves, deviennent des histoires plausibles ou du domaine de la pure fiction.

L’Afrique est son inspiratrice première. L’action se passe sur ce continent.

Les aventures sont vécues dans des pays, en suivant la trace des pas de l’auteur. Les sujets se basent sur des faits sociaux réels, dont certains s’inspirent d’évènements personnellement vécus, et de personnages rencontrés.

Il ose partager ses premiers écrits avec des amis. Une d’entre elle lui fait rencontrer un réalisateur africain célèbre, Henry Duparc ( Bal Poussières, primé au festival de Ouagadougou) qui lit une de ses nouvelles et l’apprécie ( La pupille de Mamywatta) . Il lui conseille de publier en France. L’auteur ne connait rien du monde de la littérature. Il se livre naïvement à un éditeur à compte d’auteur en 2003, lui confiant son premier thriller (Les crocs du fleuve éditions Thélès Paris ). Comme tout novice, il finance sa maquette, sans pour autant obtenir les prestations attendues en contrepartie, pour optimiser la commercialisation, et dépasser en exemplaires le total des membres de sa famille et mêmes s’ils sont nombreux, celui de ses amis.

Publier n’était pas pour l’auteur une motivation financière. Il voulait tout d’abord laisser à ses enfants, son épouse, et ses amis, une empreinte ou testament de sa sensibilité, la preuve de sa capacité à produire quelque chose d’original, de très personnel , et d’intime, hors du domaine professionnel.

Son premier livre imprimé en mains, l’auteur prendra conscience du chemin parcouru, et de l’important travail fourni. La relecture du texte, page à page, lui fera découvrir dans l’expression des personnages, et les mots spontanément choisis, des sentiments intimes personnels et des traits de sa propre personnalité qu’il n’avait pas encore véritablement soupçonnés.

Il réalisera qu’il a réussi par l’écriture à se mettre à nu sans pour autant avoir écrit une autobiographie.

Il sera très fier de lui peut – être pour la première fois de sa vie, et regrettera que son livre ne puisse connaître, une diffusion élargie.

Il continuera à écrire mais abandonnera à regret l’idée de publier se résignant à tenter de ne satisfaire que ses relations.

 

Patrice GUILLON aujourd’hui en retraite dans la région parisienne avec sa fille et son épouse est enfin disponible pour tenir son rôle d’auteur à temps plein. Sa passion pour l’écriture est toujours en lui. Il s’implique dans de nouveaux romans traitant de sujets qu’il avait mis en réserve et qui lui tenaient à cœur. Il s’ interroge à nouveau sur la nécessité d’éditer ses écrits. Il reste persuadé qu’un livre écrit avec foi et courage, doit vivre autrement que chez quelques lecteurs admiratifs de leur ami l’auteur. Il doit se partager et être dupliqué et accessible à un nombre moins restreint.

Il a découvert dans le processus de la composition littéraire, qu’il manque un maillon entre lui et le un véritable éditeur et non simple imprimeur : l’agent littéraire.

Il va tout mettre en œuvre pour proposer ses romans et nouvelles à ce professionnel et essayer de le convaincre de son ambition à devenir un auteur à part entière, un auteur qui publie, et qui se soumet à l’avis des professionnels pour persévérer et s’améliorer, et atteindre des lecteurs anonymes.

 

 

BIBLIOGRAPHIE DE PATRICE GUILLON 

 

NOUVELLES (AVENTURES FICTIONS COMEDIES )

 

Par-dessus la jambe de bois Juin 2001

Seul mineur sol majeur     Aout 2001

La Pupille de Mamywatta   Novembre 2001

La bouteille et l’amer     Juin 2009

Les chassés croisés du cœur juillet 2009 destiné à CANAL 2 Cameroun

Black white mic mac chez les Helvètes Janvier 2011

Les griffes de l’ile aux griffes         janvier 2011

Martin prêcheur           février2011

Jeux de mails jeux de vilains  avril 2011

Serial Zeimer octobre 2011

Les bobards de Babar ( en cours d’écriture)

 

ROMAN (POLICIER POUR ENFANTS)

 

Pifette et les tags mystérieux  avril 2005 en collaboration avec sa fille NELLY

 

ROMANS AVENTURES POLICIERS FICTIONS

Série de 4 romans avec le même couple d’enquêteurs

1/ Les crocs du fleuve septembre 2001   Edition Théles 2e trim 2003 catalogue FNAC

Présentation au salon du Polar de Lens en Avril 2005

2/ Ostrich park         novembre 2001

3/ L’œil du Touargui    septembre 2003

4/ Euphanthypnexcitine  mars 2005

 

 

RESUMES DES ECRITS ou 4 e pages de couverture

PAR-DESSUS LA JAMBE DE BOIS

Fleury sur Charme ! Joli nom pour une ville dont l’industrie première est l’armement, et principalement la fabrication des pièces composant les célèbres et cruelles mines anti – personnel. « Chez GIAFF Industrie, on fait ce qu’il y a de meilleur et donc de plus mortel. » Les salariés n’en doutent pas. Hubert Foisseaux contremaître à la chaîne, et délégué du personnel, est aussi un grand chasseur. Cette passion lui a toujours valu les meilleures relations avec le PDG de la boîte, lui – même un bon coup de fusil. Le patron souhaitera éloigner son délégué lorsque les affaires déclinantes commenceront à laisser place aux revendications sociales. Aussi, Hubert appréciera le cadeau d’un séjour en Afrique, plus précisément en Ossiwy, là où l’on peut tirer le fameux buffle tacheté. Seul inconvénient, mais pas des moindres, le pays est frontalier avec le Jemala, un état mis à feu et à sang par une guerre fratricide au seul réel intérêt des marchands d’armes… et de mines……dont GIAFF. Le buffle tacheté traverse facilement les frontières, comme le font les hordes de paramilitaires sauvages. Hubert va apprendre l’Afrique, la vraie celle qui lui fera mal et même très mal.

L’auteur nous offre un très joli conte de fée pour adultes, alternant l’horreur et l’amour. Il l’a traité avec naïveté, sans jamais oublier cette bonne dose d’humour souvent noir, avec laquelle il nous avait déjà conquis dans ses précédents ouvrages.

SEUL MINEUR SOL MAJEUR

L’auteur s’est inspiré de l’histoire personnelle d’un ami Guinéen, très doué en musique et qui lui avait confié avoir fabriqué sa première guitare électrique puis avoir fuit son pays durant les évènements de la fin des années 60. Sa rencontre avec Catherine est tellement véridique que l’auteur la recherchera lui – même en France 30 ans après. Malheureusement, il échouera dans sa démarche.

L’amour que l’on porte à un objet, peut – il s’imprégner dans celui – ci au point de l’humaniser ? L’auteur refuse de ne pas y croire. Il pense qu’il suffit d’attendre les progrès de la recherche scientifique pour imaginer que cette guitare magique, nommée Sally aurait pu exister. La littérature n’a t – elle pas de tous temps devancé les découvertes scientifiques? Ne suffit – il pas de regarder les doigts d’un virtuose courir sur les cordes d’un instrument et d’apprécier les sons qui en ressortent, pour commencer à se convaincre qu’il y a début bien là un début de symbiose entre l’objet et lui ?

Patrice Guillon vient de nous emmener une nouvelle fois au cœur de son imagination, dans une histoire chargée de sa sensibilité, d’émotions et d’amour. On ressent la force de son implication personnelle dans ce qu’il nomme lui – même une vraie fausse histoire. L’ami à qui il a dédié cette nouvelle, lui a fait part de son étonnement d’y avoir lu des évènements et faits qui se sont réellement passés comme ils sont décrits, mais qu’il ne lui avait jamais ni confiés, ni détaillés

 

LA PUPILLE DE MAMYWATTA

« Une vraie fausse histoire vécue par son auteur dans un rêve réel »

L’auteur pouvait – il trouver une autre définition à cette nouvelle fantastique après implication aussi forte de sa part, au delà de son clavier et peut – être même de son imagination? Il l’a ressentie sur place, en Guinée, à Conakry, à proximité d’un cimetière de bateaux.

A – t – il été convaincu de l’existence de cette célèbre sirène de la côte ouest africaine, cette Mamywatta , cette jeteuse de diamants?

On pourrait être tenté de le croire, sinon comment affirmerait – il qu’elle n’est pas blanche, mais bien noire, comme les femmes de cette contrée ? Comment saurait – il qu’elle porte une robe de dentelles blanches, composée de la mousse fine de l’écume des vagues ?

Et Théo, ce marin au cœur énorme, l’a- t – il réellement rencontré ?

Est- ce si extraordinaire, un marin amoureux ? Non ! Mais celui – ci était un amoureux fou, ou peut – être même un fou amoureux, amoureux de ……………

L’auteur, avec son premier roman « les crocs du fleuve » nous avait déjà attiré dans ses filets entrelacés de fils imaginaires et noués de vécu. Cette fois – ci, il n’utilisera qu’un seul appât, un mélange de tendresse et d’amour, auquel le lecteur ne pourra que se laisser prendre et entraîner jusqu’au fond de son cœur.

Il ne pouvait trouver illustratrice plus inspirée, que Marie Annick Convenant, l’épouse d’un marin, d’un capitaine qui a coulé avec son navire, il y a quelques années au large de Saint – Malo. Mais là, c’est une autre histoire. Malheureusement celle – ci est véridique, et nous expose à croire aux plus folles, et pourquoi pas, même à celle de la Pupille de Mamywatta.

 

LA BOUTEILLE ET L AMER

 

L’auteur nous transporte encore cette fois – ci en Afrique, son continent d’adoption depuis plus de quatorze ans. Un pays, une ville, un port fluvial, imaginaires ? Peut – être pas tant que cela. Une ambiance tropicale lourde, propice à la nostalgie, dont il saura nous transmettre la désagréable sensation d’étouffement.

Des personnages forts attachants ou très détestables comme il a toujours su nous en révéler. Des personnages proches de ceux qu’il rencontre et qu’il caricature. Deux épaves échouées, un vieux chalutier rouillé, et Ariel, un marin perdu, un homme hanté par son passé, lourd d’un secret qui ne cherche qu’à ressurgir et lui pourrir ce qui lui reste de vie et d’espoir.

Et puis, il y a cette bouteille à la mer, qu’il va repêcher. Quel message lui apporte- elle ? Et puis cette jeune femme, plus qu’attachante, cette Mary Poppins, passant là, dans sa vie comme une merveilleuse fiole de parfum flottante, il va la repêcher aussi, mais saura- t – il la garder ? Osera – t – il faire redémarrer son cœur, appareiller pour se laisser aller à vivre et aimer de nouveau ?

 

LES CHASSES CROISES DU CŒUR

 

Un jeune couple de cadres camerounais Stella et Jean. Aucun enfant n’a pu être créé dans leur union. C’est lui ou c’est elle qui est stérile ? Ou bien sont – ils incompatibles ensemble ? Sujet relativement tabou.

Philippe, un ami d’adolescence de Jean, va subitement s’imposer dans sa vie, dans leur vie.

Un changement brutal dans l’existence des hommes et des femmes peut- il produire une récréation? Une procréation ? Des procréations?

Même les années qui passent ne peuvent changer les destins, effacer les secrets.

La chute de cette petite comédie, va faire tomber de très haut les quatre personnages devenus des mamas et des papas.

 

MARTIN PRECHEUR

Une très belle histoire d’amour entre un français et une africaine de la région des grands lacs d’Afrique, avec pour témoins et complices un couple d’oiseaux Martin- Pêcheur. Cela tombe bien : lui il s’appelle Martin et elle Colombe.

Le déclenchement d’une nouvelle guerre dans cette région va les séparer physiquement et compliquer leurs retrouvailles.

Ce billet de banque, va – t – il jouer son rôle symbolique final, de billet doux ?

L’auteur a voulu faire part à ses lecteurs d’une de ses plus importantes convictions personnelles : l’amour est plus fort que tout.

Un roman émouvant pour les amoureux d’hier, d’aujourd’hui et de demain  et aussi pour  les bienheureux, ceux qui le sont en permanence. Le cadeau idéal pour la fête de la Saint valentin.

Comme dans chacun de ses romans et de ses nouvelles l’auteur, Patrice Guillon, nous fait partager sa passion pour le continent africain.

Il vient encore là de démontrer, que sur la base d’un sujet classique, il a été capable de nous offrir une histoire originale, jouée par des acteurs atypiques, nés tantôt de son imagination débordante, mais souvent de la transformation des personnages de sa propre vie. Son style d’écriture reste simple, imagé et facile d’accès. Il a su parachever l’ensemble en saupoudrant délicatement quelques pincées de  symboles, de croyances, avec un zeste de mystique, un autre de mythique, et le tout réchauffé par un voile transparent de poésie.

Il vit toujours en Afrique, plus précisément au Cameroun. Il n’est donc pas près d’être à cours d’idées.

 

JEUX DE MAILS JEUX DE VILAINS

Une jeune et belle femme découvre que son mari connait son code e mail et prend connaissance en cachette de son courrier. Elle va créer l’adresse d’un homme imaginaire et s’inventer une correspondance avec lui. Le comportement de son mari la poussera à dépasser la limite qu’elle s’était fixée et ira jusqu’à l’adultère, virtuellement. Son mari va tout faire pour découvrir l’identité de » l’amant » de sa femme. Le hasard des chiffres et des lettres va lui donner toutes les raisons d’identifier un coupable pourtant innocent. Il va alors mettre en place une vengeance diabolique contre les deux amants virtuels.

 

SERIAL ZHEIMER

Des dizaines de vieux meurent soudainement dans les rues et dans les caves d’immeubles. Non ! Ce ne sont ni les œuvres de la grippe ni de celles de ses vaccins. …

En plus les drames surviennent dans un même bloc d’habitations du 13 e arrondissement de Paris, dont trois rues forment un triangle. Le triangle de la mort. On ne peut voir dans ces actes, que la main et l’esprit diaboliques d’un serial Zheimer. C’est ainsi que Charles Caumes, un ancien inspecteur principal en retraite de 90 ans, et sa voisine de palier Désirine Vateson, une jeune inspectrice de police, ont qualifié le tueur en série.

Sur fonds de plaisanterie et de gueuletons pris ensemble régulièrement et malgré l’hécatombe, ils vont devenir de grands compères, puis des amis, pour finir par se reconnaître comme n grand père et petite fille. Une petite fille qui a tellement manqué à Charles depuis plus de 37 ans, au point de le rendre révolté, asocial et d’avoir malheureusement quelque peu dérangé son esprit.

Patrice Guillon réussira une nouvelle fois, dans un polar original, à manier l’humour plutôt noir avec la blancheur d’un amour pur, et à nous présenter des personnages atypiques très attachants.

 

PIFETTE ET LES TAGS MYSTERIEUX

Après avoir partagé cette première aventure, et prononcé de nombreuses fois ces mots magiques, tu auras mérité de devenir un nouveau « coprioterre ». Mais attention ! Ce n’est pas n’importe qui un « coprioterre »……..

Patrice Guillon auteur de romans policiers et d’aventures pour adultes, nous avait déjà entraînés dans une franche distraction, par son style original, particulièrement imagé et humoristique.

Nelly, sa fille, une petite Rwandaise de sept ans, qu’il a surnommé Pifette, lui a donné un sérieux coup de main pour composer ce premier polar pour enfants. Il ne restait à l’auteur que la partie la plus facile : la rédaction.

Un roman noir, écrit par un grand « nègre » blanc, pour le compte d’une petite noire… un livre pas commun n’est – ce pas ? Et qui peut même être prêté aux parents…..

                                         

LES CROCS DU FLEUVE

4e page de couverture Edition Thélès

C’est le premier roman de Patrice Guillon. C’est original et captivant. Le style est unique, par sa charge en humour. Les scènes nous sont décrites simplement mais avec une palette de couleurs digne de celle d’un impressionniste. Les personnages sont présentés avec un tel réalisme, qu’on en oublierait qu’ils sont caricaturés. L’auteur aime les contrastes, le noir et le blanc, la tendresse et la cruauté, l’amour et la haine. C’est simple et complexe à la fois, léger et grave, pur et sale.

Difficile à cataloguer, ce livre ! Un roman policier et d’aventures ?

Oui, mais avec en plus beaucoup d’humanité, et un zest de poésie, juste ce qu’il faut, là où cela fait du bien.

Résumé : les crocs du fleuve

Cette série de noyades du dimanche, ne pouvait être l’œuvre des silures de la Saône? Mais alors, à qui imputer les cruelles marques constatées sur les dépouilles des victimes ? Des animaux chargés de haine, et qui de surcroît connaîtraient l’alphabet ? Julia et Pierre, ex amants, renoueront en prenant le prétexte de mener l’enquête sur ce mystère. Auraient – ils imaginé que « les crocs du fleuve » les entraîneraient jusqu’en Afrique Noire, là où l’Homme peut encore tout se permettre de faire, même ce qui semble appartenir à la fiction ………… ?

L’eau y est si claire que l’on pourrait s’y baigner, ou plutôt s’y noyer.

Un peu à l’écart d’une petite ville bourguignonne, la Saône, bordée d’une nature encore très sauvage, offre une belle plage aux touristes et aux habitants de la région. C’est l’été, les vacances, mais des noyades successives vont tout gâcher.

Faute de retrouver immédiatement les corps des victimes et d’apporter des explications à ces drames, les rumeurs occuperont ce vide. Les plus folles hypothèses seront avancée, comme celles d’accuser les silures, ces poissons – chats de plus en plus gros, qui depuis une vingtaine d’années remontent les fleuves depuis l’Europe de l’Est.

Les premiers corps retrouvés portent des traces de morsures suspectes, qui dérouteront les plus acharnés de l’hypothèse « silures ». Ces poissons n’ont pas de dents, et encore moins de crocs……

Cette surprenante découverte, va obscurcir encore plus le mystère. Quel est ou quels sont les véritables meurtriers, car on découvrira que ce sont bien des crimes ? Y – a t – il un lien entre le ou les auteurs de ces tueries et leurs victimes ?

Julia et Pierre vont se retrouver sur les lieux des disparitions et reconstruire leur couple. Ils vont mener une enquête parallèle à celle de la police et découvriront la vérité, après une aventure qui les aura entraînés jusqu’en Afrique Noire, là où l’homme peut encore tout se permettre de faire, même ce qui semble appartenir à la fiction.

 

Patrice Guillon parcourt l’Afrique depuis des années. Le regard qu’il porte autour de lui, est chargé d’humour. Ses personnages sont – ils totalement caricaturés ou bien ont – ils en eux une part de réalité à peine costumée ?

 

Il ne va pas s’arrêter en si bon chemin et nous promet de récidiver. Ses héros vont vivre d’autres histoires, encore plus fantastiques. De quoi faire passer encore de bons moments aux amateurs des Crocs du Fleuve.

 

 

 

OSTRICH PARK

Parents : « Empêchez vos enfants de maltraiter les animaux. »

Cette peste de gamin avait fini par dépasser les limites de la cruauté. A force de s’acharner sur ce grand spécimen d’autruche mâle derrière les grilles du parc zoologique, il avait gravement blessé l’animal, déclenchant sa haine. La bêtise de trois cambrioleurs, et la consommation de produits chimiques agricoles, auront – ils été les seuls éléments expliquant la transformation physique de Swallow, en un oiseau géant, maître des terres et des airs, et son intelligence de « fourchette « en un esprit diaboliquement vicieux , cruel et communicatif ?

Julia et Pierre Allingé, que l’auteur nous avait déjà présentés dans son premier roman, les Crocs du Fleuve, vont par hasard être mêlés à cette aventure diabolique. La poursuite de Swallow, de ses femelles et de sa progéniture les transportera sur le continent Africain, là où la misère humaine nourrit les plus grands appétits de cruauté.

Patrice Guillon nous avait déjà invités à l’évasion avec son premier roman « Les crocs du fleuve ». Il a persisté, nous entraînant cette fois – ci dans une imagination plus que débordante.

Il n’a pas oublié d’ajouter la bonne dose d’humour toujours bien venue pour s’extraire quelques heures d’un quotidien trop souvent triste et rationnel. Il n’en aura toujours pas fini après cette histoire d’autruches mutantes. Attendons- nous à revoir Julia et Pierre. Deux autres aventures sont déjà écrites dans la tête de l’auteur …

 

L ŒIL DU TOUARGUI

Un targui des touareg, sans le « s » du pluriel. Voilà ce que nous apprendra ce roman en plus de la confirmation du proverbe qui dit que la curiosité est un vilain défaut. Le targui Mouoli en aura l’amère confirmation. Il dort secrètement sous son stand placé dans le hall face aux ascenseurs de l’Hôtel du Sang du Peuple. Il espionne au travers des yeux d’un tigre du Bengale, grâce à deux trous percés dans ce drap décoratif. Il sait tout ce qui se passe dans cet hôtel. C’est une distraction avant de faire partie de son travail commercial. Il va être le témoin d’un complot destiné à attenter à la vie d’une personnalité américaine lors d’une conférence qui se déroulera dans cet établissement de Lagabji capitale du Toumal, un des plus pauvres pays d’Afrique.

Il ne sait plus comment faire et craint pour sa vie s’il dénonce les terroristes. Il va tout de même tenter d’informer un couple de français parmi ses  clients étrangers. Pierre et Julia se rendront sur place mais ne pourront obtenir un tête à tête avec lui. La sienne aura été tranchée par un sabre, un vrai coup de maître.

L’auteur nous fera découvrir un pastiche du monde du renseignement représenté par des personnages certes caricaturés , mais que tout voyageur en Afrique reconnaitra dans les clients de ce genre d’hôtels, lesquels, de célèbres palaces sont devenus en quelques décennies de véritables bouges.

Après les crocodiles et les autruches, ( les crocs du fleuve et ostrich park) , quel sera l’animal central de ce troisième épisode de roman d’aventures policières de l’auteur ?

Patrice GUILLON n’a pas eu l’ambition de rédiger un ouvrage technique ou historique sur le renseignement. Il a voulu simplement se moquer en pastichant.   N’est – ce pas une des meilleures contestations ou critiques que de plaisanter sur les sujets graves ?

Le pays et sa capitale existent, de même l’hôtel, mais sous d’autres noms.. L’auteur y a séjourné plusieurs mois avant qu’il ne soit restauré. Le stand du Targui a été malheureusement supprimé. Il s’appelait Maoli ce sympathique Targui . D’ailleurs, il s’appelle toujours comme cela, car sa mort est une plaisanterie dans l’œil du Touargui, convenue  entre lui et son ami Patrice Guillon.

Un romancier a tous les droits. Se permettra t – il de lui redonner la vie ?

 

EUPHANTHYPNEXCITINE

Paul Edouard Pageot, ingénieur chimiste de 77 ans, n’est pas un résident de maison de retraite ordinaire. Aveugle et atteint de la maladie d’Alzheimer, il est privé depuis peu de la mémoire d’une partie de son passé. Il ne supporte plus sa condition, et rejette les visites de son épouse et de sa famille. Sa vie basculera à l’arrivée d’une nouvelle aide- soignante, une jeune africaine. La présence de cette femme embaumée du parfum du souvenir lui deviendra très vite indispensable.

Un vieillard peut-il encore tomber amoureux ? C’est ce qui lui arrivera, sur fond de musique nostalgique.

Jusque – là, l’auteur nous aura accompagnés dans le domaine du plausible, comme il l’avait fait dans tous ses précédents romans.

Mais le vieillard réalisera que cette jeune femme, est bien celle qu’il a aimée comme un fou, trente années auparavant lorsqu’elle n’avait que vingt ans. 20 ans +30 ans = 50 ans. Le compte serait bon, si aujourd’hui Daphrose n’avait pas que trente ans seulement ….

Julia et Pierre Allingé, détectives privés, s’impliqueront à fond dans cette aventure. Pourront – ils découvrir le sens de ce mot mystérieux : « Euphanthypnexcitine » ?

Patrice Guillon nous a présenté un nouveau roman inclassable. Un policier ? Une aventure fantastique ? Un roman d’amour ? Un ensemble de tout cela ?

Une histoire débordante d’imagination. Un divertissement assuré.

 

 

BLACK WHITE MIC MAC CHEZ LES HELVETES

Il n’y a pas que les blacks qui font du micmac mais également les blancs.

Isidore ou Omar, et sa fiancée Yolanda, ou bien Odile, ou aussi Olive, tomberont tous deux dans le piège de la facilité grâce à leur jeunesse, leur physique attrayant, et leurs ambitions matérielles démesurées. Ils profiteront de la renaissance psychique et physionomique d’une vieille femme rafistolée, dont le plus grand luxe est de s’offrir des grands balaises musclés Camerounais.

« Généreuse », oui, en tout cas en apparences, elle acceptera d’exporter « le mâle et la femelle » en Suisse. Ne jamais prendre les généreux pour des pigeons, car les pigeons ont un bec et d’autres façons de punir. La m…… dans laquelle, les deux aventuriers se retrouveront, n’est pas de la fiente, malheureusement, car celle – ci est considérée comme porte bonheur.

Les deux tourtereaux, faux demi- frère et fausse demie – sœur vont regretter amèrement, et pour toujours de s’être envolés de Douala, et d’avoir emprunté le chemin du diable. Ils vont vivre l’intolérable, l’insupportable, mais le pire sera toujours à venir.

 

LES GRIFFES DE L ILE AUX GRIFFES

«Les temps changent et nous changeons avec eux » comme l’avait dit Lothaire 1er, un roi de France.

Gédéon Brossard était un jeune homme, timide, effacé, et même aurait -on pu dire, raté. Il rencontrera son opposée, en la célèbre actrice Gina Bellinda. Le hasard va les mêler tous deux dans une aventure hors du commun, lorsqu’ ils échoueront sur une île déserte. Ils n’auront d’autre choix que de vivre ensemble, alors que rien ne les prédestinait à un tel rapprochement. Contrairement à la logique, leur personnalité respective évoluera et se transformera au point de s’inverser : l’homme s’affirmera et prendra le dessus, la femme subira son joug. L’algue rouge qu’ils consommeront aura – elle été la seule explication à leur comportement diabolique ? L’être humain n’est – il pas capable de se dédoubler et montrer une toute autre personnalité, selon les circonstances, l’environnement, l’entourage, et l’érosion due au défilé du temps ?

Quelles sont donc ces griffes auxquelles ce titre «Les griffes de l’Ile aux Griffes » fait allusion ?

Patrice GUILLON vous fera découvrir ce mystère. Ce qui est sûr c’est que nous retrouvons la sienne, de griffe, dans ce polar- fiction, c’est – à – dire la marque de sa débordante imagination, avec son style humoristique ponctué de touches burlesques.

Son but de distraire le lecteur, tout en le laissant souffler grâce au rythme donné par des courts chapitres, est encore une fois atteint.

 

 

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Préceptes de vie du MAHATMA GANDHI (extraits du livre de Henri STERN Fév 98

Page 78 – La force ne tient pas à une capacité physique. Elle repose sur une volonté indomptable. C’est ainsi qu’un petit groupe d’esprits déterminés, habités d’une foi infinie dans leur mission, peut changer le cours de l’histoire.

Page 147 – Servir est ma religion. Je ne m’inquiète pas de l’avenir.

Page 66 – On ne parvient pas à l’absence de désir ou au renoncement par un simple exploit intellectuel, mais par un constant effort du cœur.

Page 145 – La seule façon de trouver Dieu, c’est de le découvrir dans Sa Création, et de s’y identifier, ce que l’on ne peut faire qu’en se mettant au service de tous. Car, comme parcelle de la Création de Dieu, je ne saurais Le trouver en me séparant du reste de l’humanité.

Page 150 – Nous sommes tous destinés à mettre nos ressources à la disposition de l’humanité, et pas seulement les meilleurs d’entre nous. Et, puisque c’est la loi, le laisser-aller va naturellement céder la place au devoir de renoncement, qui différencie l’homme de l’animal.

Page 151 – Dans une situation idéale, les médecins, avocats et autres travailleurs intellectuels ne travailleront que pour le bien de la société, pas pour le leur propre. Car l’obéissance à la loi du sacrifice, qui les aura conduits à faire pousser eux-mêmes ce qu’il leur faut pour manger, entraînera une révolution silencieuse dans la structure même de la société. L’émulation au service mutuel remplacera la lutte pour la vie. La loi de l’homme remplacera la loi de la brute.

Page 149 – Renoncer pour servir procure une joie ineffable, dont personne ne peut vous priver. Car c’est un nectar qui jaillit de l’intérieur et qui entretient la vie. Il n’y a plus de place pour l’inquiétude ou l’impatience. Sans cette joie, une longue vie serait impossible, ou ne vaudrait pas d’être vécue.

Page 99 – Mettre en œuvre la loi de la vie ne résout pas, d’emblée, toutes les difficultés. Mais il reste que cette loi de l’amour m’a toujours plus aidé qu’aucune loi de destruction : plus je la mets en œuvre, plus je prends goût à la vie et plus je me réjouis du plan qui se révèle dans cet univers. Cela m’a apporté une paix et un sens des mystères de la nature que je ne saurais décrire.

Page 94 – Si vous voulez atteindre la vérité, c’est-à-dire Dieu, le moyen incontournable se révèle être l’amour, c’est-à-dire la non-violence. Fins et moyens étant, en dernière analyse, synonymes, il n’y a pas à hésiter pour affirmer que Dieu est Amour.

Page 90 – Il n’y aura de paix, ni pour les alliés des Nations unies, ni pour le monde, tant qu’ils n’abandonneront pas leur croyance dans l’efficacité de la guerre, qui est trompeuse. Ils ne pourront établir une véritable paix que sur la base de la liberté et de l’égalité de toutes les races et de toutes les nations.

Page 80 – La force du nombre ne réjouis que le peureux. Celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul.

Page 79 – Quand on se lance dans l’action non-violente, on dit adieu à la peur. On ne craint alors jamais de faire confiance à l’adversaire. Même si cet adversaire le trompe vingt fois, le Non-violent est prêt à lui faire confiance une vingt et unième fois. Car une confiance implicite dans la nature humaine est l’essence même de la foi du non-violent.

Page 66 – Celui qui convoite la richesse ne peut qu’avoir recours à l’exploitation des autres, d’une façon ou d’une autre : Dieu n’est pas son compagnon. Seul celui qui se contente de peu trouve le vrai bonheur et la compagnie de Dieu.

Page 61 – Nous devons abandonner nos peurs extérieures, mais nous devons toujours craindre nos ennemis intérieurs : la passion animale, la colère et autres choses semblables; Car les peurs extérieures cessent d’elles-mêmes, dès lors que l’on a vaincu les traîtres de l’intérieur.

Page 59 – L’homme est destiné à dominer ses vieilles habitudes, à surmonter le mal en lui et rendre sa juste place au bien. Si la religion n’enseigne pas cette conquête, elle n’a rien à enseigner. Mais il n’y a pas de voie royale. La couardise est ici le plus grand des vices, car elle provient d’un manque de foi en Dieu.

Page 48 – On a toujours raison de son propre point de vue, souvent tord du point de vue des critiques sincères. Mais on sait bien que les deux côtés ont raison, de leur point de vue respectif. C’est pourquoi il faut éviter tout procès d’intention à ses opposants ou à ses critiques.

Page 46 – Le chemin de la vérité, comme celui de la non-violence, est aussi étroit qu’il est droit. C’est comme se tenir en équilibre sur le fil d’une épée. En se concentrant, un acrobate peut marcher sur une corde raide. Mais la concentration requise sur le chemin de la vérité est encore bien plus grande. La moindre inattention peut provoquer la culbute. On ne réalise la vérité que par des efforts constants.

Page 42 – La dévotion à la vérité doit être la seule raison de notre existence. Toutes nos activités doivent être vérité. La vérité doit être le souffle même de notre vie…..

Page 39 – On peut dire que Dieu est Amour. Mais si l’on approfondit la recherche en soi, on est amener à penser que, par-dessus tout, Dieu est Vérité : C’est Sa description la plus complète en langage humain, à mon sens. Finalement je serais même tenter d’inverser les termes : c’est la Vérité qui est Dieu – ce qui répond à la dénégation de Dieu par les athées, ces passionnés de vérité.

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Le COEUR, moteur du changement du monde

Le Cœur de l’humain contient dès sa naissance la Connaissance Universelle et la Vérité absolue.

Il ne peut en être autrement car l’humain est à l’image et à la ressemblance de son Créateur. Il le découvrira progressivement au travers de son vécu et de ses expériences.
Ce ne sont pas les messies, gourous, leaders politiques ou dirigeants de toutes sortes qui résoudront à notre place les difficultés de la vie car c’est, avant tout, une affaire de Conscience, de responsabilité et d’efforts personnels pour chacun d’entre nous.

Mais voilà, nous sommes différents les uns des autres ; nous ne parlons pas le même langage et nous avons des intérêts qui divergent ! Nous ne connaissons même plus notre voisin de palier…

Alors, comment faire ? La logique voudrait que l’on cherche le point commun propre à tous les êtres humains ; la porte vers l'”Essentiel” est certainement dans la quête de ce qui nous unit.

Trouvons donc ce point de convergence, tous ensembles ! Il n’est pas dans la politique avec ses mensonges, ni dans la main des militaires, ni dans les dogmes figés des sectes et des églises, ni dans la drogue des désespérés, ni d’autant moins dans les sociétés multinationales exploitant les humains et détruisant les ressources de la planète.

Même dans ces systèmes et idéologies, les hommes et les femmes qui les composent ont le même point commun. Mais écoutent-ils les messages de leur Cœur? Non, car l’amour de l’argent et du prestige les étouffent trop souvent. Ils ont des intérêts égotiques et se soucient peu du bonheur de l’humanité.

Le vrai point commun pour chaque être humain, c’est le Cœur, non pas l’organe physique, mais la conscience profonde qui dort au fond de chacun de nous et nous souffle où se situe le bien et le mal.

Même l’homme le plus mauvais est poursuivi par cet “Œil” qui l’observe. S’il prête l’oreille, son Cœur lui dira que le vrai bonheur réside dans la qualité de la vie, dans l’acte d’aimer et de rendre service aux autres ; mais ces sentiments sont, hélas, étouffés par les cultures, les dogmes, les idéologies, les préjugés, les coutumes, les croyances, les réflexes de consommation, l’assistanat promulgués et rabâchés, sur de puissants médias d’informations, par les maîtres de notre monde moderne.

On ne peut obliger les humains à s’aimer par des lois. Par contre, le Cœur possède les aptitudes naturelles à l’amour, à la créativité, à la liberté qui sont les seuls attributs qui peuvent changer le monde et rétablir le bonheur de l’humanité. Mais sont-ils suffisants pour faire fonctionner la machine économique mondiale, comme elle est structurée de nos jours ? Observons l’expérience acquise depuis la nuit des temps : aucune structure pyramidale n’est en mesure de régler les problèmes qui se présentent à nous.

Lorsque l’on prépare une réunion conviviale entre amis, il n’y a pas de règlement, pas de hiérarchie.
Chacun propose ses services suivant ses possibilités et une merveilleuse soirée se construit avec tous ces actes spontanés. Pourquoi ? Parce que chaque être humain possède des compétences propres, des idées, des initiatives qu’il peut mettre au service des autres.

Il en est de même dans son métier, qu’on soit ouvrier, juge, pharmacien, comptable, dirigeant ou autre. Rien n’est impossible aux hommes de bonne volonté car tout texte, tout règlement, tout intérêt s’interprète et se lit entre les lignes.

C’est là que le Cœur doit intervenir comme le moteur du changement du monde. Le Cœur dira à la boulangère de donner gratuitement du pain à un sans-abri qui passe, au producteur de fruits en révolte de ne pas détruire sa récolte, mais de l’offrir à des indigents, au militaire de tourner sa main vers l’aide humanitaire, au banquier de baisser ses taux de prêt pour les plus défavorisés, au juge de considérer la réalité humaine avant ses codes, au riche de donner son surplus aux plus démunis et même au ministre de préférer la vérité aux mensonges.

Pas besoin de tout casser pour agir et réussir.

Impossible ! me direz-vous, l’histoire nous a prouvé le contraire ! Personnellement, je crois encore en l’homme car je suis un humaniste convaincu que des hommes et des femmes agiront selon leur Cœur, à condition que nous arrivions à réveiller les consciences endormies par le tapage des pubs, discours, modes, médias dont l’objectif est la consommation et le profit d’une minorité.

Les “gens de Bien” agissent instinctivement en écoutant leur Cœur. Pourquoi pas les autres ?
Ces derniers ont peur du “qu’en dira-t-on”, du “de toute façon, ça ne servira à rien”, des moqueries de leur entourage les prenant pour des naïfs. Les détracteurs sont surtout ceux qui se complaisent dans les apparences, les modes, le standing, le profit, les brillants discours et toutes sortes de mirages. Ils se rient des actes des “gens de Bien” alors qu’ils dénoncent eux-mêmes l’échec de tous les systèmes et institutions de cette fin de siècle qui ne sont que les résultats de leur propre comportement.

La solution est donc dans le Cœur des êtres humains, dans leurs complémentarités, leurs initiatives, leurs créativités et leur certitude que c’est l’homme qui sauvera la planète et non pas un quelconque messie.

L’humanité n’a pas besoin de systèmes – institutions, hiérarchie, décrets, dogmes – qui sclérosent et corrompent. Par contre, elle a besoin de se réveiller et de se dire qu’il faudrait que chacun fasse des efforts pour lutter contre ses propres défauts ; tout commence par-là !

Si au départ, quelques hommes comprennent cela, puis des milliers par la suite, et encore des centaines de milliers… les systèmes actuels changeront d’eux-mêmes. A quoi serviront les lois, les décrets, les impositions de toutes sortes lorsque les humains agiront selon leur Conscience profonde ? La guerre, le vol, le viol, le mensonge, la drogue et toutes les abominations actuelles n’auront plus de raison d’être.

Ce sont les exemples quotidiens de tous ces “Gens de Bien” qui entraîneront nos enfants dans cette direction car le Bien est, au même titre que le mal, contagieux. C’est leur avenir que nous préparons.
Ce sont nos enfants qui deviendront les futurs ouvriers et dirigeants de la planète.

Alors, inutile de combattre les politiciens cachés derrière leurs mensonges, les militaires assis sur leurs bombes meurtrières, la justice liée par le carcan de ses lois, les sectes et les religions figées dans leurs dogmes. Il suffit simplement de penser que là aussi, il s’agit d’hommes et de femmes que l’on empêche de penser librement.

Il faut réveiller la conscience humaine face à un avenir sans issue en dehors de la puissance du Cœur. Le changement s’opérera par la volonté d’accomplissement que chacun y mettra. Appliquons la maxime :
« Ne le dis pas, fais-le ».
Le changement du monde dépend de si peu, d’un réveil, d’un peu d’amour et de bonne volonté. Bouchons-nous un instant les oreilles au bruit qui nous entoure et écoutons ce que nous dit le plus profond de nous-mêmes. Méditons un instant sur la faisabilité de cette proposition et regardons franchement l’avenir qui nous attend si nous n’agissons pas.

Alors, êtes-vous prêt pour commencer demain ? Pas plus tard que demain car les jours suivants, il sera peut-être déjà trop tard. Une partie de l’humanité se dirigera vers son autodestruction alors que l’autre manifestera son Ascension par la puissance et les qualités de son Cœur !

N’en doutons pas : le changement est en marche. Nous devons choisir la voie que nous souhaitons prendre et je vous invite à choisir celle du Cœur !

Roger Roth – site www.humanah.fr – copyright 1999

The Heart of the Human, engine for change the world.
The topic of the “Heart” is a common subject to all human beings.  When the latter scrapes the layer of culture, beliefs, prejudices, customs, ideologies and other servitudes which covers their Heart, the Light will spout out, the Truth will shine forth.  They will know that they do ONE with their Creator, that they are in reality his “image and resemblance”….  and the world will start to change. 
This text addresses to simple people because the “Truth” placed at the bottom of everyone’s Heart is essential
They are not the Messiahs, gourous, mediatized personalities, political  leaders, merchants of all kinds and smooth talkers of all sortes who will solve difficulties of life in our place in fact it is a matter of conscience, responsibility and everyone’s own personal efforts.

But we are all different, we don’t speak the same language and have often divergent interests.  We do not even know our nextdoor neighbor.

So what can we do?  The logique would like to seek the common point; characteristic of all the human beings because the door towards “ Essentiel” is surely there.

Let us find this point of convergence all together.  It is certainly not in the policy and its lies, neither in the hand of the armed soldiers, nor in the fixed dogmas of the sects and the churches, nor in the drug of desperate people and even less in the multinationals exploiting the human beings and destroying the resources of planet.  Even in these systems and ideologies the men and women who compose them have the same common point.  But do they listen to the messages of their Heart?  No, the love of the money, prestige, the profits, the silly things and pride choke them.  They have personal interests which never brought happiness to humanity.

The real common point is the Heart of each human being, not the physical organ, but the major conscience which sleeps at the bottom of each one of us and who suggests us where the Good is and where the evil is.  Even the worst men are pursued by this “Eye” in their most intimate thoughts.  The Heart of the man says well that true happiness is the quality of life, it is to love and to render service to the others but these feelings are choked by the cultures, the dogmas, the ideologies, the prejudices, the customs, the beliefs, the reflexes of consumption and promulgated assistantship and repeated over and over again by powerful media of information by the Masters of our modern world.

One cannot oblige the human beings to love each other by obligations and laws.  On the other hand the Heart has the natural aptitudes of the love, the creativity, the freedom and the truth which are the only attributes which can change the world and restore happinesses of humanity.  But are they sufficient to make function the world economic machine, as it is currently structured?  One should not dream either but should reason on the gained experience since the oldest times.

When one prepares a convivial meeting between friends there aren’t any rules, no hierarchy, each one proposes its services according to his possibilities and a marvellous evening is realized with all these spontaneous acts.  Why?  . Because quite simply each human being has his own competences, ideas, initiatives which can put at the service of others.  . It is the same in his trade, within the framework of rigid rules, that one is a workman, judge, pharmacist, accountant, leader and other. Nothing is impossible to the men of goodwill because any text, any rule, any interest can be interpreted and read between the lines. It is there that the Heart will intervene like the engine of the change of humanity. The Heart will tell the baker to give free bread to a homeless person who passes by, to the fruit producer not to destroy its harvest in revolt but to offer it to the poor, to the soldier to turn his hand towards the humanitarian aid, to the banker to lower his lending rates to most underprivileged, to the judge to consider human reality before its codes, to the rich person to give his surplus to the most deprived, or even to the minister to prefer the truth to the lies.  No need to break all to act and succeed.

Impossible you will tell me, the history proved it to us? . Personally I still believe in the men because I am a convinced humanistic that men and women will act according to their Heart provided that we manage to awake their conscience deadened by the din of the ads, speeches, modes, media whose objective is the consumption and the profit of a minority. “People of Good” act instinctively by listening to their Hearts, and why not the others? The latter are especially afraid of “what will they say about it”, of “in any event that will serve to nothing”, of the mockeries of their entourages taking them for the naive ones, to feel wrong while giving and in other situations where they will believe they are ridiculous because they do not do like everybody. The detractors are especially those who take pleasure in appearances, the fashion, standing, the profit, the brilliant speeches and all kinds of mirages.  They laughed at the acts of “people of Good” whereas they denounce themselves the failure of all the systems and institutions of this end of century which is the result of their own behaviour.

The solution is thus in the Heart of the human beings, in their complementarities, their initiatives, their creativities and in their certainty that it is the man who will save the planet and not an unspecified Messiah, zorro or industrial miracle. Humanity does not need systems, institutions, hierarchy, decrees, dogmas which sclerose and corrupt. On the other hand it needs to awake and to say that it will be necessary that each one makes efforts to fight against its own defects because all start  there. If at the beginning some men understand this, then thousands will follow then hundreds of thousands to come thereafter, and the current systems will change by themselves. What’s the use of  laws, decrees, impositions of all kinds since the human beings will act according to their deep Conscience. The war, the flight, the rape, the lie, drug, and all the current abominations will not have any reason to be any more.  But before, they are the daily examples of all these “People of Good” who will lead our children in this direction because the Good, as well as the evil, is contagious.  It is their future that we are preparing.

Then it is useless to fight with the politicians hidden behind their lies, the military sitting on their fatal bombs, the justice bound by the iron collar of its laws, the sects and the religions fixed in their dogmas. Simply It is enough to think that it is to prevent men and women from thinking freely of which is necessary to awake the human conscience and their logical reasoning vis-à-vis to a dead end future if not that of the Heart.  The change will take place by the will of achievement that each one will put in it.  There isn’t a rule, “only the will”.

The change of the world depends on so little, awakening, a little love and goodwill.
Let us close our ears one moment to the noise which surrounds us and listen to what the deepest of ourselves says to us.  Let us contemplate one moment on the feasibility of this proposal and frankly look at the future which awaits us if we do not react.

So are you ready to start tomorrow?  Not later than tomorrow because perhaps the following days will be already too late, and humanity will have begun its self-destruction!

Roger Roth – site www.humanah.fr – copyright 1999
Traduction : Nese

 

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ABC de la SURVIE optimiste

ABC de la SURVIE optimiste

Comment se prémunir devant l’effondrement prévisible de la société technologique.

Beaucoup de personnes ont conscience que les catastrophes s’amplifient à tous les niveaux : crises économiques, pollution nucléaire, dérèglements climatiques extrêmes, guerres, inondations, etc.
Le pire à venir sera une panne importante et durable du réseau électrique, paralysant les grandes agglomérations et créant une panique inimaginable.
Ce manuel apporte des solutions, des listes, des idées pratiques pour pouvoir vivre sereinement sans électricité, alors que les gens non prévoyants subiront un enfer.
Soyez actifs, soyez responsables, soyez les acteurs de votre vie et de votre devenir !
Les catastrophes n’arrivent pas qu’aux autres.

Copyright © 2013
Textes et image: Roger ROTH
Tous droits réservés
ISBN : 978-2-9547310-01
EAN : 9782954731001
Dépôt légal : février 2014  (Bibliothèque Nationale de France)
Imprimé par ISM – Lagny-sur-Marne – 77400 – France

 En version livre 127 pages A5,
Prix public 14,5 € + frais d’envoi en France 4,5€
La version gratuite électronique sera offerte à chaque commande de livre papier.
ACHAT : Contact par courriel edition.humanah(escargot)gmail.com
Paiement par chèque (France) ou virement bancaire.
En version Ebook: 5,00 € environ chez les différents marchands de diffusion de livres électroniques (Kindle, Kobo, etc ).
Copyright © 2013
Textes et image: Roger ROTH
Tous droits réservés
ISBN : 978-2-9547310-01
EAN : 9782954731001
Dépôt légal : février 2014  (Bibliothèque Nationale de France)
Imprimé par ISM – Lagny-sur-Marne – 77400 – France

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Extraits du livre “Le Prophète” de Khalil GIBRAN

Et un homme dit, parle-nous de la Connaissance de soi-même.

Et il répondit en disant: En silence, vos Coeurs connaissent les secrets des jours et des nuits. Mais vos oreilles ont soif d’entendre la résonance du savoir de votre Coeur.

Vous aimeriez entendre en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée. Vous voudriez toucher de vos doigts le corps nu de vos rêves.

 

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On nous ment (Olivier Clerc)

On nous ment. On se ment. On ment tout le temps, à propos de tout. La publicité ment : elle fait croire aux propriétés mirobolantes de tel produit, au bonheur que procurera tel achat, elle fait rêver mais elle ment. Les politiciens mentent : ils allèchent les citoyens de programmes électoraux qu’ils ne suivent pas une fois élus, leur finalité première étant de se faire élire.

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Jean Marc Governatori – l’écologie, un diamant à 8 facettes

Préface de Albert Jacquard

C’est avec plaisir que je réponds de nouveau présent à l’appel de Jean Marc GOVERNATORI de préfacer son dernier livre, car, comme je l’explique dans mon livre « L’utopie », il est temps…  il est grand temps que cette utopie devienne réalité.
Ce projet de société est désormais devenu plus qu’urgent, car si nous continuons cette folle course à la croissance matérielle, cette compétition effrénée et cette violence  visuelle et verbale… l’humanité s’autodétruira.L’individualisme, le penser-pour-soi a pris le dessus et on peut remarquer que l’être humain se sent plus seul que jamais.

Plus on parle de croissance matérielle et de richesse financière, plus les gens expulsés de chez eux sont nombreux, contraints de vivre dans la rue. Plus on invente de nouveaux vaccins, plus les hôpitaux sont remplis et moins il y a de lits disponibles.
Plus on investit de crédits dans les matériels militaires,  censés nous protéger et nous défendre, plus il y a de guerres…

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Georges Krassovsky

Un esprit de vérité au service de l’individu : voilà comment nous pourrions qualifier Georges Krassovsky, ce penseur unique, libre comme le souffle de vie, de bon sens et d’intelligence qu’il répand depuis plus de 40 ans.
Paix, désarmement, protection de l’environnement et de toute vie… tels sont les maîtres mots de cet humaniste qui n’a cessé d’interpeller les consciences un peu partout dans le monde, parcourant ainsi près de 60 000 kilomètres à vélo.

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