Page 78 – La force ne tient pas à une capacité physique. Elle repose sur une volonté indomptable. C’est ainsi qu’un petit groupe d’esprits déterminés, habités d’une foi infinie dans leur mission, peut changer le cours de l’histoire.
Page 147 – Servir est ma religion. Je ne m’inquiète pas de l’avenir.
Page 66 – On ne parvient pas à l’absence de désir ou au renoncement par un simple exploit intellectuel, mais par un constant effort du cœur.
Page 145 – La seule façon de trouver Dieu, c’est de le découvrir dans Sa Création, et de s’y identifier, ce que l’on ne peut faire qu’en se mettant au service de tous. Car, comme parcelle de la Création de Dieu, je ne saurais Le trouver en me séparant du reste de l’humanité.
Page 150 – Nous sommes tous destinés à mettre nos ressources à la disposition de l’humanité, et pas seulement les meilleurs d’entre nous. Et, puisque c’est la loi, le laisser-aller va naturellement céder la place au devoir de renoncement, qui différencie l’homme de l’animal.
Page 151 – Dans une situation idéale, les médecins, avocats et autres travailleurs intellectuels ne travailleront que pour le bien de la société, pas pour le leur propre. Car l’obéissance à la loi du sacrifice, qui les aura conduits à faire pousser eux-mêmes ce qu’il leur faut pour manger, entraînera une révolution silencieuse dans la structure même de la société. L’émulation au service mutuel remplacera la lutte pour la vie. La loi de l’homme remplacera la loi de la brute.
Page 149 – Renoncer pour servir procure une joie ineffable, dont personne ne peut vous priver. Car c’est un nectar qui jaillit de l’intérieur et qui entretient la vie. Il n’y a plus de place pour l’inquiétude ou l’impatience. Sans cette joie, une longue vie serait impossible, ou ne vaudrait pas d’être vécue.
Page 99 – Mettre en œuvre la loi de la vie ne résout pas, d’emblée, toutes les difficultés. Mais il reste que cette loi de l’amour m’a toujours plus aidé qu’aucune loi de destruction : plus je la mets en œuvre, plus je prends goût à la vie et plus je me réjouis du plan qui se révèle dans cet univers. Cela m’a apporté une paix et un sens des mystères de la nature que je ne saurais décrire.
Page 94 – Si vous voulez atteindre la vérité, c’est-à-dire Dieu, le moyen incontournable se révèle être l’amour, c’est-à-dire la non-violence. Fins et moyens étant, en dernière analyse, synonymes, il n’y a pas à hésiter pour affirmer que Dieu est Amour.
Page 90 – Il n’y aura de paix, ni pour les alliés des Nations unies, ni pour le monde, tant qu’ils n’abandonneront pas leur croyance dans l’efficacité de la guerre, qui est trompeuse. Ils ne pourront établir une véritable paix que sur la base de la liberté et de l’égalité de toutes les races et de toutes les nations.
Page 80 – La force du nombre ne réjouis que le peureux. Celui qui est courageux en esprit se fait gloire de combattre seul.
Page 79 – Quand on se lance dans l’action non-violente, on dit adieu à la peur. On ne craint alors jamais de faire confiance à l’adversaire. Même si cet adversaire le trompe vingt fois, le Non-violent est prêt à lui faire confiance une vingt et unième fois. Car une confiance implicite dans la nature humaine est l’essence même de la foi du non-violent.
Page 66 – Celui qui convoite la richesse ne peut qu’avoir recours à l’exploitation des autres, d’une façon ou d’une autre : Dieu n’est pas son compagnon. Seul celui qui se contente de peu trouve le vrai bonheur et la compagnie de Dieu.
Page 61 – Nous devons abandonner nos peurs extérieures, mais nous devons toujours craindre nos ennemis intérieurs : la passion animale, la colère et autres choses semblables; Car les peurs extérieures cessent d’elles-mêmes, dès lors que l’on a vaincu les traîtres de l’intérieur.
Page 59 – L’homme est destiné à dominer ses vieilles habitudes, à surmonter le mal en lui et rendre sa juste place au bien. Si la religion n’enseigne pas cette conquête, elle n’a rien à enseigner. Mais il n’y a pas de voie royale. La couardise est ici le plus grand des vices, car elle provient d’un manque de foi en Dieu.
Page 48 – On a toujours raison de son propre point de vue, souvent tord du point de vue des critiques sincères. Mais on sait bien que les deux côtés ont raison, de leur point de vue respectif. C’est pourquoi il faut éviter tout procès d’intention à ses opposants ou à ses critiques.
Page 46 – Le chemin de la vérité, comme celui de la non-violence, est aussi étroit qu’il est droit. C’est comme se tenir en équilibre sur le fil d’une épée. En se concentrant, un acrobate peut marcher sur une corde raide. Mais la concentration requise sur le chemin de la vérité est encore bien plus grande. La moindre inattention peut provoquer la culbute. On ne réalise la vérité que par des efforts constants.
Page 42 – La dévotion à la vérité doit être la seule raison de notre existence. Toutes nos activités doivent être vérité. La vérité doit être le souffle même de notre vie…..
Page 39 – On peut dire que Dieu est Amour. Mais si l’on approfondit la recherche en soi, on est amener à penser que, par-dessus tout, Dieu est Vérité : C’est Sa description la plus complète en langage humain, à mon sens. Finalement je serais même tenter d’inverser les termes : c’est la Vérité qui est Dieu – ce qui répond à la dénégation de Dieu par les athées, ces passionnés de vérité.