Chers vous tous,
J’adhère de tout coeur à votre charte. J’aimerais que tant d’autres la découvrent ! Ce que vous proposez est magnifique, on retrouve les idéaux de gens comme Montaigne, tous les grands philosophes des lumières et ceux de tous ces êtres épris de liberté et de respect d’autrui.
Je n’aime pas me dire que l’homme est un loup pour l’homme et j’aimerais assez que certains troquent leurs crocs contre un sourire, que l’ambition soit un terme archaïsant tombant en désuétude, et que de la Connaissance, de la Tolérance, de la Liberté, de l’Amour naissent enfin Justice et Paix.
J’y ai toujours cru, et j’y croirai toujours. Je me refuse à penser que le monde actuel n’est composé que de pourris craignos et infatués qui ne songent qu’à avoir et avoir les autres par tous les moyens, et principalement les moins honnêtes, d’ailleurs.
Les humanistes ont été à la source de la Déclaration des Droits de l’Homme, reconvertis en Droits de l’Humanité, ils ont toujours oeuvré, même avec de faibles moyens à semer quelques fleurs dans cette vallée de larmes, et, pour une fois que je trouve l’occasion de parler de mes convictions intimes qui rejoignent les vôtres, j’y vais !
J’ai toujours rêvé d’un monde où l’intolérance et le fanatisme seraient en voie de disparition, et je crois de plus en plus que seules les connaissances, la communication, l’instruction et la tolérance nous permettront de parvenir enfin à réaliser notre rêve.
Un monde de paix, où tous les hommes, unis par-delà leurs différences, formeraient enfin une seule et fraternelle famille, où chacun pourrait compter sur l’aide de son prochain, sans crainte de se faire éhontément arnaquer, manipuler, exploiter.
Un monde où la dignité serait enfin offerte à toutes les femmes et à tous les enfants, où les unes ne seraient plus mutilées, cloîtrées, mariées de force et voilées ou brûlées vives pour cause de dot insuffisante, et où les autres pourraient enfin vivre