Georges Krassovsky

Un esprit de vérité au service de l’individu : voilà comment nous pourrions qualifier Georges Krassovsky, ce penseur unique, libre comme le souffle de vie, de bon sens et d’intelligence qu’il répand depuis plus de 40 ans.
Paix, désarmement, protection de l’environnement et de toute vie… tels sont les maîtres mots de cet humaniste qui n’a cessé d’interpeller les consciences un peu partout dans le monde, parcourant ainsi près de 60 000 kilomètres à vélo.

Désireux de promouvoir l’individu dans son unicité, Krassovsky fonde en 1958 le journal “l’Esprit Libre” puis en 1970 “le Combat pour l’Homme” qui deviendra, dix ans plus tard, “le Nouvel Humanisme” prônant le respect de la vie sous toutes ses formes.
Pour cet humaniste pacifique, la meilleure contribution que nous puissions apporter à la Paix consiste à rechercher l’épanouissement de « notre nature profonde qui n’est qu’harmonie » et qui, de ce fait, n’aspire qu’à la paix, l’équilibre, l’amitié, l’amour… une harmonie qui rejaillit d’elle-même « dans nos âmes et dans nos relations avec autrui » dès lors que nous cessons de l’entraver par nos conditionnements sociaux et familiaux et que nous redevenons des esprits libres.
Pour cela, il est d’abord indispensable que les êtres parviennent à s’aimer eux-mêmes en refusant notamment de vivre dans une dualité “egolâtre” ou “egophobe”. Il faut qu’ils apprennent à se réconcilier avec leur ego car « la vraie réussite de la vie en chacun de nous, dit-il, consiste à trouver un accord harmonieux entre nos tendances égoïstes et altruistes ». Un désir d’unité résolument humain dans lequel l’amour de soi devient compatible avec l’amour de l’autre, la liberté individuelle avec l’harmonie collective…

On l’avait compris, pour Krassovsky, « la réalité c’est l’individu… qui sent et qui pense par lui-même ». D’où l’importance de la “non-appartenance” morale à un groupe ou à une étiquette. Condition nécessaire pour retrouver le besoin naturel de vivre en harmonie avec l’ensemble du monde vivant et de cesser de soutenir tous les chefs d’état “mégalomanes”. C’est dans cet esprit qu’il vient de lancer le “Pacte du Fol Espoir”, donnant la possibilité à chacun d’opter pour la Paix en affichant des rectangles ou des insignes blancs.
Plus largement, l’humanisme de Krassovsky devrait se traduire par l’avènement d’un « fédéralisme mondialiste et démocratique ayant pour objectifs la défense des valeurs culturelles des peuples et l’émancipation de l’individu en tant que Citoyen du Monde ».

Bref, il faut lire, lire et relire les écrits de ce libre penseur qui n’est pas plus un intellectuel se complaisant dans des considérations mentales et stériles, qu’un mordu de l’action pour l’action. Georges Krassovsky est l’Ami qui dépoussière, avec autant de pertinence que d’humanité, ce que nous recelons de plus précieux : notre potentiel créateur d’harmonie. Merci à cet ambassadeur de la Vie, merci à cet homme de Foi !

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